Qu'est-ce que l'AIT vous apporte ?
La main d'œuvre d'aujourd'hui affronte des défis nécessitant des compétences pratiques et un assortiment d'expériences pour pouvoir s'adapter à un marché du travail fluctuant. En participant à des opportunités d'Apprentissage intégré au travail (AIT), vous allez découvrir de différentes expériences et de différents milieux de travail. À travers ces formations, vous bâtirez votre portfolio de compétences et de contacts pour mieux vous préparer aux défis de la vraie vie et pouvoir demeurer concurrentiel dans votre recherche de travail.
Partager votre réflexion peut être un excellent moyen d’amorcer une conversation avec votre superviseur sur les aspects de votre travail qui vous plaisent jusqu’à maintenant, ou sur les aspects que vous aimeriez explorer. Même s’il se peut que votre superviseur évalue votre rendement pendant et après le stage, le fait de partager certaines de vos réflexions peut s’avérer bénéfique, tant que cela demeure positif et axé sur les solutions. Ouvrir ce canal de communication peut renforcer votre relation avec votre superviseur et déboucher sur de nouvelles possibilités et de nouvelles orientations.
Essayez de répondre aux questions suivantes pendant et après votre stage, à des fins d’auto-évaluation et pour réfléchir à votre expérience :
- Personnellement, qu’est-ce que je retire le plus de mon stage?
- Quelle a été ma réalisation la plus importante lors du stage?
- Quel a été le principal défi que j’ai dû relever lors du stage?
- Quelles compétences ai-je acquises durant le stage?
- Quels aspects pourrais-je améliorer en vue de mon prochain stage ou de ma prochaine expérience professionnelle?
- De quelle façon ce stage s’inscrit-il dans mon parcours/cheminement professionnel?
Réfléchir à une expérience de travail est un ingrédient essentiel à votre croissance personnelle et vous aidera à vous améliorer en vue de votre prochain stage. Voici les quatre étapes du cycle d’apprentissage (en commençant par une expérience concrète), selon la théorie du style d’apprentissage expérientiel de Kolb :
Concrete experience (doing / having an experience) |
Expérience concrète (faire/vivre une expérience) |
Reflective Observation (reviewing / reflecting on the experience) |
Observation réfléchie (revoir l’expérience/y réfléchir) |
Abstract Conceptualisation (concluding / learning from the experience |
Conceptualisation abstraite (tirer des conclusions/un apprentissage de l’expérience) |
Active Experimentation (planning / trying out what you have learned) |
Expérimentation active (planifier/mettre à l’essai ce qu’on a appris) |
La composante d’observation réfléchie est la passerelle qui vous permettra de tirer des conclusions de votre stage et d’en parler, tout en puisant dans les moments d’apprentissage clés qui ont façonné votre expérience. Le processus de réflexion vous permettra également d’évaluer une situation, de cerner ce que vous avez bien fait et de déterminer comment vous pourriez mieux faire.
Avant d’approcher votre gestionnaire, demandez-vous quelles sont les informations (s’il y a lieu) qu’il est nécessaire de divulguer selon vous. Le simple fait d’avoir un problème de santé ne vous oblige pas à le divulguer à votre superviseur.
Si vous décidez d’avoir cette conversation, fixez un rendez-vous face à face (même en mode virtuel) avec votre superviseur. Au début de la rencontre, remerciez-le de prendre le temps de vous écouter, puis indiquez que vous souhaitez porter à son attention une question personnelle, et décrivez sur un ton neutre votre problème de santé. Expliquez comment ce problème affecte votre capacité à travailler, et exposez toutes les mesures que vous avez prises pour gérer la situation. Si vous connaissez des mesures que votre superviseur peut prendre pour vous aider, suggérez-les. Demeurez orienté.e solutions. Donnez à votre superviseur l’occasion de répondre à vos questions, et d’en poser lui ou elle même. À l’issue de la rencontre, remerciez-le ou la encore d’avoir pris le temps de vous rencontrer, puis discutez des éventuelles prochaines étapes.
Votre Bureau de l’apprentissage et des études expérientielles constitue également une excellente ressource qui pourra vous aider à naviguer sereinement dans ces conversations personnelles avec votre employeur.
Il est difficile de connaître ses coéquipiers quand on travaille à distance. S’il en existe déjà, essayez de vous joindre à un quelconque groupe de rattrapage informel du week-end, ou à un groupe de café virtuel matinal. S’il y a d’autres stagiaires, contactez-les une fois par semaine ou selon les besoins pour mieux les connaître. Invitez à tour de rôle vos collègues à prendre un « café virtuel » pour mieux connaître leur rôle et les projets auxquels ils travaillent. Si le temps le permet, durant les réunions d’équipe, pensez à poser des questions d’entrée en matière ou des questions brise-glace qui renforceront l’esprit d’équipe et la collaboration. Et si votre équipe utilise Slack ou un autre outil de messagerie informelle, proposez de créer des canaux moins sérieux, comme #nimportequoi, #chiensetchats, #recettes ou #divertissement, où les gens pourront intervenir à temps perdu.
Comme pour les réunions en personne, quelques règles d’étiquette s’imposent lors des conférences téléphoniques :
- Connectez-vous quelques minutes à l’avance, surtout si vous n’avez jamais utilisé auparavant la plateforme de vidéoconférence et que vous devez télécharger une nouvelle application.
- Une fois la connexion établie, présentez-vous ou saluez les autres personnes déjà en communication.
- Quand vous ne parlez pas, activez la fonction sourdine pour réduire le bruit de fond et de frappe. Dans la mesure du possible, installez-vous dans un endroit calme.
- Ayez conscience de votre communication non verbale. Si votre caméra est activée pendant un appel, faites attention à vos expressions faciales et sachez que les autres participants vous voient. Essayez de sourire et de hocher de la tête à la personne qui parle, pour mieux participer à la conversation.
- Si vous êtes l’organisateur de la réunion, envoyez des invitations sur calendrier, en y joignant un ordre du jour que tout le monde pourra consulter avant la réunion et auquel vous ajouterez ensuite des points supplémentaires, s’il y a lieu. Si nécessaire, veillez à ce qu’un preneur de notes soit désigné.
Assurez-vous que votre espace de travail soit ergonomique pour réduire les risques de blessure et d’inconfort. Les règles de base consistent à ne pas travailler du lit ou du canapé, et de ne pas s’affaler devant votre ordinateur. Installez-vous plutôt à un bureau ou à une table où vous pouvez placer votre ordinateur de façon à ce que votre tête soit face à l’écran et que vos épaules soient détendues. Pour cela, il vous faudra peut-être utiliser un clavier et une souris externes, vous doter d’un écran supplémentaire, ou poser l’ordinateur sur des livres ou un support pour ordinateur portable. Idéalement, cette configuration vous permettra de garder vos coudes pliés à 90 degrés, vos avant-bras reposant sur les accoudoirs du fauteuil ou sur la table.
Votre employeur peut vous fournir un ordinateur de travail ou un téléphone, en fonction de la nature de votre poste. Un ordinateur équipé d’une webcam pourrait s’avérer particulièrement important pour communiquer « face à face » avec votre équipe lors des appels. Peu importe votre poste, il vous faut une connexion Internet fiable. Au besoin, reliez directement votre ordinateur au modem par un câble afin de renforcer la connexion pour les vidéoconférences. Enfin, tentez d’aménager un espace de travail dédié chez vous pour limiter les distractions. Si vous avez des doutes sur l’aménagement de votre poste de travail, demandez à votre superviseur de vous aider à résoudre le problème. Et surtout, n’oubliez pas de faire des pauses pour refaire le plein d’énergie.
Si votre employeur n’est pas en mesure de vous fournir l’équipement nécessaire pour travailler à distance, contactez le Bureau de l’apprentissage et des études expérientielles de votre université qui pourra peut-être vous aider.
Un aperçu aux FAQs
Le CV (curriculum vitae) vise tout d’abord à vous obtenir une entrevue avec l’employeur. Il faut respecter deux principes : la concision et un formatage adéquat. Normalement, un CV compte une à deux pages (si vous avez peu d’expérience, limitez-vous à une page); vos études et vos expériences de travail y sont présentées dans l’ordre chronologique inverse (le plus récent en premier). Dans la description de l’expérience professionnelle, utilisez des puces pour énumérer vos réalisations (qualitatives et quantitatives). Chaque puce consiste en une phrase complète, contenant des mots d’action avec le résultat de cette action.
Sections à considérer (l’ordre peut varier) :
- Études
- Expériences de travail
- Expériences de bénévolat
- Projets personnels
- Compétences
- Loisirs et activités parascolaires
- Récompenses
Pour obtenir un guide complet de rédaction d’un CV, assorti de modèles et d’exemples, voir le Guide sur le CV et la lettre de présentation par l'UQAM.
À l’aide de la lettre de présentation, vous tenterez de convaincre l’employeur que vos compétences et qualifications correspondent à ses besoins. Essentiellement, vous répondrez aux questions suivantes :
- Que voulez-vous apprendre à l’employeur à votre sujet et sur vos expériences?
- Pourquoi souhaitez-vous travailler pour cette organisation et occuper ce poste?
- Pourquoi l’organisation devrait-elle vous embaucher?
La lettre de présentation doit tenir sur une page et être adaptée à chaque poste, employeur et secteur d’activité que vous visez. Pour la personnaliser, montrez que vous connaissez l’organisation et indiquez en quoi vos compétences et expériences peuvent aider l’organisation à accomplir son mandat.
À noter : Faites quelques recherches pour trouver à qui adresser votre lettre de présentation. Ce petit effort témoignera de votre volonté d’en faire plus et contribuera à vous démarquer des candidats ayant soumis des lettres plus génériques.
Pour obtenir un guide complet, avec modèles et exemples, voir le Guide sur le CV et la lettre de présentation de l'UQAM.
La première chose à considérer est de savoir si vous répondez aux exigences « fondamentales ». Si oui, il vaut la peine de postuler. Ensuite, déterminez si vous êtes capable et désireux d’acquérir par vous-même les autres compétences. Même s’il vous manque une compétence obligatoire, l’employeur pourrait être incité à vous donner une chance s’il constate que vous savez comment combler cette lacune. N’oubliez pas que vous ne savez pas qui d’autre a postulé pour ce poste, et vous n’avez donc rien à perdre en tentant votre chance.
Curriculum vitae :
Tout d’abord, une expérience professionnelle sans lien avec le poste reste une expérience professionnelle; elle montre que vous avez rendu compte à un superviseur, travaillé au sein d’une équipe et suivi un horaire de travail. Ces expériences passées vous ont permis d’acquérir des compétences que vous pouvez mettre en valeur pour le poste pour lequel vous postulez. Par exemple, les compétences humaines telles que la communication et le travail d’équipe s’avèrent toujours pertinentes.
D’autres compétences peuvent provenir de différentes types d’expériences :
- Expérience de bénévolat → acquisition de compétences générales dans un cadre s’apparentant à un milieu de travail, travail d’équipe, etc.
- Études → cours pour lesquels vous avez rédigé des dissertations et perfectionné vos compétences en rédaction et en communication; laboratoires où vous avez perfectionné vos habiletés de recherche et d’analyse, etc.
- Projets personnels → création de sites Web ou d’applications, blogue, balados, etc.
Lettre de présentation :
La lettre de présentation permet de vous mettre en valeur et de souligner comment vos expériences, pertinentes ou non, vous ont inculqué les compétences nécessaires pour exceller dans le poste convoité. Puisez dans vos expériences de travail et de bénévolat, vos études et vos projets personnels décrits dans votre CV, en n’oubliant pas de les relier au poste visé et d’expliquer comment ils font de vous un.e excellent.e candidat.e. En outre, montrer votre connaissance de l’organisation, pour illustrer votre intérêt pour le poste, contribuera également à vous distinguer.
Votre établissement postsecondaire a peut-être un portail d’emploi ou un site Web qui énumère les emplois pour étudiants offerts dans votre collectivité. Chaque province et territoire, tout comme le gouvernement fédéral, a un babillard d’emplois accessible à tous. Vous y trouverez des emplois dans toutes les sphères d’activité, du secteur privé comme du secteur public.
Vous pouvez également consulter les sites d’emploi institutionnels les plus populaires comme Indeed, Workopolis et Glassdoor. Jetez un coup d’œil aussi sur LinkedIn, où vous pouvez créer votre profil pour postuler directement à des emplois ou réseauter avec des recruteurs.
Le travail à domicile exige des compétences différentes de celles que commande le travail dans un bureau. Travailler à la maison signifie avoir moins de supervision de la part du supérieur direct, ce qui nécessite de bonnes aptitudes à la gestion du temps et de soi. Montrez que vous êtes capable de travailler avec peu de supervision et de gérer efficacement votre temps pour respecter les délais. La communication devient également très importante; votre superviseur doit savoir que vous communiquerez clairement quand vous aurez besoin d’aide ou quand vous souhaiterez qu’on vous confie plus de travail.
Pour un complément d’information, voir le Guide de télétravail de l’Université St. Thomas.