Exemple d'un expérience d'enseignement coopératif
Priyanka étudie en sciences politiques. Après sa première année universitaire, elle fait une première expérience professionnelle en travaillant au bureau d’un conseiller municipal de sa région pendant quatre mois. Pendant les huit mois suivants, elle retourne sur les bancs d’école. Puis, elle se joint au service des communications d’une grande entreprise pour quatre mois. Son expérience s’est si bien passée qu’elle y est restée pour ses troisième et quatrième stages avant d’intégrer l’entreprise à temps plein après l’obtention de son diplôme.
Avantages pour l’employeur
- Combler des besoins en dotation à court terme.
- Contribuer à façonner la nouvelle main-d’œuvre de l’industrie.
- Bénéficier d’un appui financier important pour réduire les coûts de main-d’œuvre étudiante.
- Consolider la réputation de la marque auprès des étudiant.e.s.
Employeurs : Vous souhaitez offrir des stages de travail coopératif? Contactez-nous.
Avantages pour l’étudiant.e
- Acquérir de l’expérience professionnelle avant d’obtenir un diplôme – selon l’Université de la Colombie-Britannique, les étudiant.e.s ayant fait un programme alternance travail-études reçoivent un salaire à l’embauche de 15 % supérieur aux autres.
- Gagner un salaire durant ses études.
- Réseauter et tisser des liens durables avec l’industrie.
FAQs
Nous vous recommandons de contacter le centre de carrières ou le bureau des programmes coopératifs du campus (ou un organisme équivalent) avant d’embaucher un.e étudiant.e. Ces centres disposent d’une panoplie de ressources pour faciliter le processus, y compris :
- des cadres pour évaluer les étudiants;
- de l’information sur les programmes de bourses et de subventions salariales auxquels votre entreprise pourrait être admissible;
- des documents d’embauche et d’accueil conçus pour les étudiants;
- des conseils pour mettre en œuvre le programme d’AIT le mieux adapté à votre entreprise.
En renforçant leurs liens avec les collèges et les universités, les entreprises peuvent profiter de retombées durables, car elles ont alors la possibilité de discuter des points forts (et des points à améliorer) des différents programmes, ce qui leur permet de s’assurer que les étudiants acquièrent les compétences nécessaires pour s’illustrer dans un environnement professionnel en évolution. Nous reconnaissons néanmoins que les périodes d’embauche des employeurs ne concordent pas toujours avec les calendriers universitaires. Le cas échéant, nous espérons que nos documents vous aideront à trouver une solution afin que les étudiants et les membres de votre entreprise vivent une expérience de travail enrichissante.
Le cycle de recrutement des stagiaires et des étudiants inscrits à des programmes coopératifs commence généralement 4 à 8 mois avant le placement. C’est à ce moment-là que les étudiants réfléchissent à leur prochaine session et aux possibilités de logement s’ils doivent déménager. Donc, si un employeur souhaite qu’un étudiant commence à travailler en mai, il doit annoncer le stage au plus tard en février – surtout si l’entreprise est éloignée des campus universitaires ou collégiaux. Certains établissements d’enseignement ont des processus de recrutement très précis pour leurs programmes d’AIT. Veillez donc à confirmer auprès d'une école si vous avez l'intention d'embaucher dans le cadre d'un programme particulier.
Puisque ces deux formes d’apprentissage intégré au travail sont parfois utilisées sans distinction par les universités, elles peuvent être difficiles à différencier.
Ce qui différencie généralement le cheminement coopératif du stage est l’alternance travail-études du premier. En effet, l’étudiant.e qui suit un cheminement coopératif pourrait faire, pendant son parcours scolaire, trois placements travail-études ou plus dans des entreprises ou organismes différents, les attentes à son égard augmentant à chaque nouveau placement. Le stage, quant à lui, n’est pas récurrent : le parcours scolaire n’en contient d’ordinaire qu’un seul. Un stage peut durer de 12 à 16 mois, et l’étudiant.e gagne graduellement en aise tout en assumant de plus en plus de responsabilités.
Cela dit, certains programmes coopératifs se rapprochent du stage, puisqu’ils amènent les étudiants à effectuer plusieurs séjours consécutifs dans la même entreprise. Au Canada, l’organisme sans but lucratif Enseignement coopératif et apprentissage en milieu de travail (ECAMT) accrédite les cheminements coopératifs qui respectent ses critères.
La principale différence entre le cheminement coopératif et l’expérience de travail est la relation entre l’employeur et l’établissement d’enseignement. Le cheminement coopératif est habituellement mieux structuré et permet, dans le cadre d’une relation de longue durée, un échange rétroactif entre l’entreprise et l’université ou le collège. Les employeurs peuvent influencer le cheminement en commentant le rendement de l’étudiant.e. Les programmes coopératifs – y compris ceux accrédités – fournissent aux employeurs une feuille de route pour mettre en œuvre un programme d’AIT dans leur organisation; ils prévoient aussi des évaluations et des commentaires structurés de même que des lignes directrices claires pour l’embauche.
Ce ne sont malheureusement pas tous les établissements postsecondaires qui offrent un cheminement coopératif ou un programme de stages. L’expérience de travail est un type d’AIT qui contribue à combler ce manque. L’employeur, dans ce cas, profite d’une plus grande souplesse (délais, évaluation des étudiants, dates de début et de fin), mais ne bénéficie en revanche que d’un soutien limité, sans avoir de feuille de route précise.
On appelle parfois certains programmes d’apprentissage intégré au travail des « micro-
programmes d’AIT ». Il s’agit généralement d’un programme qui, comme le projet de recherche
appliquée et le stage d’observation, a une durée inférieure à une session universitaire (moins
de quatre mois). Ces courtes expériences d’AIT exposent l’étudiant.e aux réalités et contraintes
du marché du travail, mais sont moins immersives qu’une expérience à temps plein comme le
stage, le cheminement coopératif ou la formation d’apprenti.
Recommandations
Pour Matthew Rosenfeld, étudiant au programme de services paramédicaux de première ligne, l’exercice a constitué une formidable façon de mettre en pratique des concepts et des procédures appris en classe.
« L’interaction avec les autres organismes a été incroyablement bénéfique. La communication interorganismes est parfois difficile, et le scénario nous a permis de déceler et de corriger certains problèmes », affirme-t-il.
Pour Jenna Gliddon, étudiante au même programme, l’expérience lui a permis, ainsi qu’à ses camarades, de se préparer à une carrière dans les services d’urgence.
«...
Dans son cours de marketing de troisième année à l’Université de Waterloo, Amy Zhou se demandait : « La résolution de problèmes est-elle vraiment abordée de cette façon dans la vraie vie? »
Elle a trouvé réponse à sa question pendant son stage de travail coopératif chez Microsoft. « On apprend tellement quand on est parachuté dans un milieu où, plutôt que de compter sur un professeur pour corriger nos devoirs, on doit relâcher nos projets directement dans le monde. »
Pendant son stage de quatre mois, Amy a créé des produits de communication destinés à des PME, fait le suivi d’indicateurs...
Après avoir gagné une compétition de robotique à l’école secondaire, Bo Chiasson savait que la technologie se taillerait une place dans son avenir; il ne savait simplement pas sous quelle forme. Maintenant à sa dernière année du programme de technologie de l’instrumentation et du génie à la Saskatchewan Polytechnic, Bo affirme que l’expérience pratique acquise dans ses différents stages de travail l’a aidé à perfectionner ses compétences.
« Quand j’ai commencé le programme, je ne savais pas trop ce qui m’attendait. Grâce aux stages de travail, je ne me lance pas dans le vide dans l...
Deux mille huit cents. C’est à peu près le nombre de ponceaux qu’a inspectés Sydney James durant l’été où elle a parcouru les routes de la Saskatchewan. Pour cette étudiante en génie technologique à la Saskatchewan Polytechnic, les travaux scolaires étaient pour la plupart directement liés à l’expérience qu’elle avait acquise grâce à son stage au ministère de la Voirie et de l’Infrastructure.
« Après un été à étudier les ponceaux et à comprendre l’incidence de l’écoulement de l’eau sur la stabilité du sol, nous avons commencé à étudier l’hydraulique en classe, dit-elle. J’ai pu constater...
« Ce que j’ai appris en travaillant me servira en classe, car j’ai acquis une expérience pratique que je pourrai appliquer à de nouveaux concepts présentés durant les cours. C’est toujours plus facile de comprendre la théorie et les idées quand on a une situation pratique à laquelle les rattacher. Le programme coopératif me permet de faire le lien entre le milieu du travail et le milieu universitaire. »
Courtney Thomson, étudiante à l’Université du Manitoba
« Au cours de la dernière session, j’ai acquis de précieux renseignements sur la vie de comptable professionnel et sur les diverses possibilités que cette profession offre. Le programme coopératif m’a permis de répondre aux hésitations que j’avais quant à mon choix de carrière. »
Nyasha Mukumba, étudiante à l’Université du Manitoba
« Mon apprentissage au sein de cette organisation a été exceptionnel. Chaque jour m’a apporté une nouvelle expérience et quelque chose de nouveau à apprendre. Comme étudiante à la majeure en finance, en milieu de programme, j’ai été constamment mise au défi et forcée de sortir de ma zone de confort. Tous les renseignements, les conseils et les leçons que j’ai reçus de mon superviseur et de mes collègues à CCM sont extrêmement pertinents et utiles. »
Michelle Smith, étudiante à l’Université du Manitoba
Aux dires de Michelle Clarke, directrice générale : « Le Burns Memorial Fund a employé de nombreux étudiants formidables dans le cadre du programme coopératif en arts de l’Université de Calgary. Les étudiants arrivent bien préparés pour le marché du travail, et font profiter notre personnel de leur talent, de leurs compétences et de leur enthousiasme. Les étudiants du programme ont effectué d’importants travaux pour notre organisation, notamment la conception et la mise en œuvre de sondages, la rédaction de rapports concernant l’impact sur les clients, ainsi que la préparation de documents de...
« Nous croyons qu’il faut permettre aux gens d’en savoir plus sur le secteur et qu’il faut leur donner la chance d’acquérir de l’expérience. L’évaluation est un secteur de niche. Nous avons des difficultés à attirer les gens dans notre domaine, mais une fois qu’ils y sont entrés, ils se rendent compte que le métier est intéressant et varié, que le taux d’emploi y est élevé et que le salaire y est très concurrentiel. Deux de nos anciens stagiaires d’été sont aujourd’hui évaluateurs dans le comté de Camrose. Je suis persuadé que Thomas mènera une belle carrière d’évaluateur. »
Ville de...
« L’objectif en ce qui concerne Kelly était de lui faire vivre ce qu’est réellement le travail de comptable au quotidien afin qu’elle ait une bonne perspective du métier. Kelly a été formidable. Elle est positive et s’est très bien intégrée à notre organisation. Nous pensons déjà à l’embaucher sur une base permanente. »
Meyers Norris Penny (MNP)
« Notre intention était que le placement soit productif à la fois pour l’étudiant.e et pour l’employeur. Nous avons mis Kirsten au défi d’en tirer le maximum, et nous n’aurions pas pu espérer une étudiante plus proactive. En tant que coopérative, une de nos valeurs est de tisser des liens et de travailler avec les partenaires universitaires de notre région. Le placement étudiant permet de compenser les vacances d’été et d’affecter le personnel permanent à d’autres projets. D’après notre expérience, les étudiant.e.s sont très dévoué.e.s., et on peut leur apprendre à être dédié.e.s à la marque...
« Shailos a été un complément précieux au service des ressources humaines durant le peu de temps où elle a été avec nous. Sa contribution a été inestimable, et certains projets n’auraient pas pu être réalisés sans elle. Elle possède une forte éthique de travail et une attitude positive; nous avons eu du plaisir à travailler avec elle. »
Trish Clark, Tundra Oil & Gas Partnership
« Le programme coopératif d’Asper a été une expérience extrêmement positive pour moi, en tant que gestionnaire, et pour mon personnel. Grâce à ce programme, mon personnel s’est amélioré et a offert une expérience de travail à un stagiaire; mon personnel a ainsi pu démontrer ses compétences en mentorat, en communication et en travail d’équipe. Pour ma part, j’ai pu redonner à la faculté dont j’ai été diplômée. »
Tracey Alexander, Compagnie mutuelle d’assurance Wawanesa
« Jiaying a été un excellent complément à notre équipe et a considérablement renforcé notre secteur des rapports sur les placements. Non seulement elle avait confiance en ses capacités et elle était désireuse d’apprendre, mais elle a joué un rôle essentiel dans la révision d’un de nos principaux processus de production de rapports, ce qui a entraîné d’importantes économies de temps et amélioré l’efficacité globale de notre équipe. »
Karyn Doan, La Great-West, compagnie d’assurance-vie
« Pour moi, le programme coopératif est une initiative gagnant-gagnant, et je le recommande aux étudiant.e.s comme aux employeurs! Du point de vue de l’étudiant.e, il donne la possibilité de prévoir le rôle attendu par l’employeur. Du côté de l’employeur, il permet de déterminer si un.e candidat.e possède les qualités et les compétences recherchées. »
Lisa MacDonald, CA, B. Com., directrice principale, Grant Thornton
« La Commission géologique du Canada (Atlantique), à l’Institut océanographique de Bedford, embauche des étudiant.e.s du programme coopératif en géologie et autres sciences comme assistant.e.s sur le terrain et en laboratoire, et pour effectuer l’analyse de projets particuliers et interpréter des données géologiques marines et côtières. Sans eux, je serais un scientifique bien moins productif! J’adore présenter aux étudiant.e.s les défis de la science de la mer et les voir appliquer dans un environnement de travail les connaissances acquises en classe. Certains étudiants et étudiantes de Saint...