Grâce aux engagements sans précédent pris par le gouvernement fédéral dans son budget 2019, la communauté étudiante des universités et collèges canadiens se verra offrir un sérieux coup de pouce en matière de formation et d’expérience professionnelle. À leur entrée sur le marché du travail, les finissants et finissantes sont confrontés à de plus grands défis qu’autrefois en raison des récents changements technologiques et économiques. Pour leur part, les employeurs cherchent des personnes qui sont bien qualifiées pour l’emploi.
Ce sont ces difficultés qui ont poussé le Conseil canadien des affaires à mettre sur pied la Table ronde des affaires + de l’enseignement supérieur (TRAES) pour faciliter la transition entre l’école et le milieu de travail. Depuis 2016, la TRAES prend les devants pour garantir à tous les étudiant.e.s postsecondaires, avant la fin de leur formation, une expérience d’apprentissage intégré au travail (AIT), par exemple un stage (y compris un stage d’observation) ou une formation d’apprenti. En septembre 2018, les responsables de 25 associations nationales se sont joints à la TRAES pour demander au gouvernement fédéral d’investir dans l’AIT.
Le budget présenté aujourd’hui à Ottawa montre la volonté gouvernementale d’assurer, à tous les jeunes Canadien.ne.s qui le désirent, des expériences d’apprentissage intégré au travail. Le budget prévoit de nombreuses mesures pour préparer la communauté étudiante au marché du travail, y compris :
- une somme additionnelle de 631,2 millions de dollars sur cinq ans, à partir de 2019, pour étendre le Programme de stages pratiques pour étudiants et en faire bénéficier l’ensemble des étudiant.e.s, peu importe la discipline;
- un nouvel investissement de 150 millions de dollars sur quatre ans, à partir de 2020, pour former des partenariats avec des entreprises inventives;
- une somme de 17 millions de dollars en soutien à la TRAES pour qu’elle réunisse ses partenaires (entreprises, établissements d’enseignement supérieur, organismes sans but lucratif, autres ordres de gouvernement) et finance une plateforme destinée à mieux lier la communauté étudiante, les établissements d’enseignement et les employeurs.
Tous ces investissements permettront de réaliser de grands progrès vers l’objectif de la TRAES d’assurer d’ici les dix prochaines années une expérience de travail pertinente à tous les étudiant.e.s postsecondaires en vue de leur future carrière. Pour ce faire, il faudra créer près de 150 000 nouveaux stages par année, chose impossible sans l’action collective des entreprises, des établissements d’enseignement supérieur et des administrations publiques.
La TRAES ne se réjouit pas seulement du grand soutien que le gouvernement apportera à la communauté étudiante du Canada : elle est également très heureuse qu’il prenne l’initiative de contribuer à la formation continue des Canadien.ne.s en emploi. Le gouvernement compte notamment créer une nouvelle Allocation canadienne pour la formation, mettre en œuvre des mesures de soutien à la formation en assurance-emploi et consulter davantage les provinces et territoires.
Commentaires :
Dave McKay, chef de la direction de RBC et coprésident de la TRAES
« Avec l’annonce budgétaire d’aujourd’hui, le gouvernement fédéral fait un bon investissement dans la métamorphose de l’enseignement supérieur au Canada, s’engageant à soutenir des programmes d’apprentissage intégré au travail, dont la Table ronde des affaires + de l’enseignement supérieur (TRAES).
L’engagement du gouvernement contribuera à construire de solides passerelles entre les salles de classe et les milieux de travail; il témoigne d’une nouvelle approche voulant que les administrations publiques, le corps enseignant et les employeurs canadiens travaillent plus étroitement que jamais ensemble. Il faut créer près de 150 000 stages supplémentaires chaque année dans les milieux de travail au Canada, et les obstacles – tout comme les possibilités – sont trop grands pour que quiconque s’en charge seul.
En ma qualité de coprésident de la TRAES, je me réjouis de poursuivre la collaboration avec nos grands partenaires commerciaux et de l’enseignement supérieur afin qu’au Canada la jeune main-d’œuvre soit bien formée, hautement qualifiée et prête à affronter les décennies à venir. »
Meric Gertler, recteur de l’Université de Toronto et coprésident de la TRAES
« Pour bien préparer la transition de la jeunesse canadienne vers le marché du travail, il faut offrir aux étudiant.e.s postsecondaires des expériences d’apprentissage intégré au travail au moyen de divers programmes (stages, cheminement coopératif et projets de recherche appliquée). Les engagements du budget 2019 donneront un coup de pouce au bassin de talents du Canada en élargissant les possibilités d’apprentissage pratique et en permettant aux étudiant.e.s d’acquérir des compétences nécessaires pour s’épanouir dans une économie mondiale en constante évolution. »
Anne Sado, présidente du Collège George Brown et coprésidente de la TRAES
« Depuis trois ans, la TRAES et ses partenaires travaillent sur le terrain à multiplier le nombre de programmes d’apprentissage intégré au travail ainsi qu’à en faciliter l’accès. Ces investissements feront baisser les coûts de participation, ce qui aidera les PME à offrir des stages. »
Marc Parent, président et chef de la direction de CAE
« Il est impossible d’innover sans investir dans nos employés : en leur fournissant les bons outils, en les aidant à parfaire leurs compétences et en les encourageant à adopter de nouvelles approches. Je suis fier d’être membre de la Table ronde des affaires + de l’enseignement supérieur depuis 2015 et d’avoir été l’un des premiers témoins de ce que les entreprises et les écoles peuvent accomplir lorsqu’elles unissent leurs forces. Le budget 2019, qui met l’accent sur l’apprentissage intégré en milieu de travail, aidera à combler l’écart entre ce que les étudiants apprennent à l’école et ce dont ils ont besoin pour réussir sur le marché du travail. En raison de la révolution numérique, tous les travailleurs devraient être en mesure de bénéficier de l’apprentissage tout au long de leur vie pour s’adapter aux nouvelles réalités, entre autres au moyen de l’apprentissage intégré en milieu de travail. »
Linda Hasenfratz, présidente-directrice générale de Linamar Corporation
« L’évolution rapide des technologies se répercute sur une multitude d’emplois dans toutes les industries, et les employeurs canadiens travaillent aux côtés des collèges et des universités pour les aider à doter la communauté étudiante des compétences dont elle a besoin. L’apprentissage intégré au travail joue un grand rôle dans cette formation pour les étudiants qui intègrent le marché du travail, tout comme les programmes de recyclage aident ceux qui y sont déjà. C’est bon de voir le gouvernement fédéral prendre conscience de l’impact que peut avoir un manque de compétences sur l’économie du pays, et c’est réjouissant de savoir qu’il tient à jouer un rôle pour aider à mettre les entreprises en relation avec des candidat.e.s. »
Faisal Kazi, PDG de Siemens Canada
« Le succès du Canada comme site d’investissement repose sur la réserve de talents. Dans un monde concurrentiel et à la pointe de la technologie, conjuguer l’ingéniosité des collèges et universités à l’expérience des employeurs préparera les Canadien.ne.s aux défis qui les attendent. Les investissements du budget 2019 sont les bienvenus, et j’ai très hâte de travailler avec les membres de la TRAES à concrétiser ces engagements. »
Cheryl Jensen, présidente du Collège Algonquin
« Les défis liés au travail des Canadien.ne.s ne sont pas différents de ceux des personnes vivant dans d’autres pays. Au Canada, les étudiant.e.s et les apprenant.e.s naviguent dans un contexte fluctuant : un environnement qui exige des compétences techniques très développées et la capacité de les intégrer dans différentes situations. C’est une très bonne chose que le gouvernement fédéral se montre, via le budget 2019, prêt à investir dans notre avenir grâce à des initiatives telles que l’apprentissage intégré au travail. »
Larry Rosia, président-directeur général, Saskatchewan Polytechnic
« Mon rôle à la TRAES m’amène à voir directement la perturbation des secteurs industriels et la fluctuation des compétences nécessaires. Le monde du travail évolue, et l’enseignement supérieur doit suivre. Les investissements du gouvernement fédéral faciliteront la transition des étudiant.e.s entre les bancs d’école et le travail en les aidant à développer des compétences toute leur vie durant. »
À propos de la TRAES
Lancée en 2015 par le Conseil canadien des affaires, la Table ronde des affaires + de l’enseignement supérieur (TRAES) représente certaines des plus grandes entreprises canadiennes et quelques-uns des principaux établissements postsecondaires du Canada. La TRAES s’efforce d’aider les jeunes Canadien.ne.s dans leur transition de l’éducation au monde du travail, ainsi que d’aider les employeurs et les travailleur.se.s canadien.ne.s à s’adapter à l’économie de demain. Pour en savoir plus : www.bher.ca.