Deux mille huit cents. C’est à peu près le nombre de ponceaux qu’a inspectés Sydney James durant l’été où elle a parcouru les routes de la Saskatchewan. Pour cette étudiante en génie technologique à la Saskatchewan Polytechnic, les travaux scolaires étaient pour la plupart directement liés à l’expérience qu’elle avait acquise grâce à son stage au ministère de la Voirie et de l’Infrastructure.
« Après un été à étudier les ponceaux et à comprendre l’incidence de l’écoulement de l’eau sur la stabilité du sol, nous avons commencé à étudier l’hydraulique en classe, dit-elle. J’ai pu constater les retombées de l’ingénierie sur le monde réel avant de comprendre la science qui se cachait derrière. »
Le programme de génie technologique convient parfaitement à Sydney puisqu’il réunit son amour pour les grands espaces et la possibilité de se salir les mains. « J’ai grandi au bord d’un lac, explique-t-elle. Je passais mon temps dehors, sur une planche à bras ou un bateau. » Après avoir obtenu un baccalauréat en géologie et passé quelques années à gérer une épicerie, elle a commencé à explorer une seconde carrière qui lui permettrait de s’appuyer sur ses expériences précédentes et de créer un lien avec son lieu de travail. Depuis, elle a eu l’occasion d’observer des projets d’ingénierie majeurs à Regina, d’en apprendre sur la classification des routes auprès d’équipes chargées des opérations, de discuter de technologie SIG avec des professionnels et de passer beaucoup de temps à analyser des ponceaux.
« La Saskatchewan Polytechnic est vraiment un environnement qui me pousse vers la réussite. On s’attend à ce que tu travailles, et j’ai accompli beaucoup de choses en très peu de temps. »